© 2011 MICHAEL LEVY

2011, L’année du Mexique à Paris / Paris-Mexico


Chaque année en France nous célébrons un pays, et met­tons en avant son pat­ri­moine his­torique, cul­turel et artistique.

De très nom­breux événe­ments et expo­si­tions sont organ­isés dans tout l’hexagone, la mairie de Paris se trou­vant évidem­ment aux avant-postes de ces célébrations.

Un appel d’offre est lancé pour deman­der aux agences, aux graphistes de réaliser les visuels et d’avoir la charge de l’intégralité des doc­u­ments de communication.


J’avais eu l’honneur d’être choisi en 2009 pour accom­plir cette tache. C’était alors l’année de la Turquie (vous pou­vez voir les visuels sur ma page de travaux sur
Typolover).

Réal­isée en interne pour des raisons budgé­taires, l’année de la Russie en 2010 (qui m’aurait pour­tant tant inspirée !) ne fut pas ouverte à la con­sul­ta­tion. J’étais donc en ce début d’année 2011 fer­me­ment décidé à me bat­tre pour rem­porter à nou­veau cet appel d’offre con­cer­nant l’année du Mex­ique, qui offre une extra­or­di­naire pos­si­bil­ité d’exprimer sa créa­tiv­ité et son savoir faire (plus de 400 pan­neaux d’affichage dans Paris et un ray­on­nement international).

14 agences ont présenté un projet.

3 seule­ment ont été retenues dans la short-list, dont je fai­sais partie.

Mal­heureuse­ment, 3 jours seule­ment avant le choix final du prestataire et la lance­ment de la cam­pagne, l’affaire Flo­rence Cassez fit exploser les rela­tions diplo­ma­tiques entre les deux pays.

Le résul­tat fut une bru­tale sus­pen­sion de l’année du Mex­ique en France. Sans autre forme de procès.

Des mil­lions d’euros dépen­sées, des mois de pré­pa­ra­tion par plusieurs plusieurs mil­liers de per­son­nes, des bateaux rem­plis d’oeuvres d’arts mex­i­caines ayant tra­versé l’Atlantique se trou­vent for­cés de faire demi-tour.

J’avais pour ma part effec­tué beau­coup de recherches graphiques avant de livrer ma proposition.

J’y croy­ais…

On ne saura jamais qui aurait gagné, mais je vous livre ici mes deux visuels, qui n’auront pas droit à la vis­i­bil­ité inter­na­tionale que je leur souhaitais mais devront se con­tenter de ce mod­este blog.

 

 

La mairie de Paris a attendu plus de deux mois avant de nous déclarer offi­cielle­ment que l’appel d’offre était annulé “pour motif d’intérêt général” par un cour­rier pour le moins laconique :



Une com­pen­sa­tion excep­tion­nelle était prévue pour les 2 per­dants retenus en short­list : 200 €… TTC ! Cette année, nous avons tous per­dus, mais repar­tons avec ces 200 € TTC, soit, après charges et impôts divers, une bonne cinquan­taine d’euros dans la cagnotte. C’est ma tournée ! : )