Quelques mots suite à ce retour d’Islande, en m’excusant pour la lenteur, mais la somme de travail qui m’attend est énorme, entre le traitement des photos, le récit, la 2e édition de la Carte et du guide…
Quel fut donc notre parcours ?
Principalement le sud, pendant 3 semaines, et une semaine dans les Westfjords pour finir.
Nous étions plus en mode “repérage” qu’en mode découverte. Nous avons fait exactement 4000 km.
J’ai dessiné tout notre parcours, mais mon ordinateur a tellement chauffé qu’il a planté et tout effacé une fois le travail terminé. À refaire… dès que possible.
Je me suis dit que j’allais vous présenter les quelques points “négatifs” du voyage, peut-être plus riche d’informations pour certain d’entres-vous qui partez qu’un concert de louanges :
- Le climat fut revêche. Beaucoup de grisaille.
Nous avons joué de malchance en nous trouvant souvent au mauvais endroit au mauvais moment.
Un rapide calcul m’a donné environ 10 jours de beau temps sur 30, c’est peu pour un trip en juin / juillet.
D’ailleurs, la plupart des gens que nous avons croisés parlaient tous d’un climat fantastique.
Nous sommes restés 2 jours bloqués à ne rien pouvoir faire pour cause de trombes d’eau. On en a profité pour faire des lessives : )
Mais ami photographe attention : beau temps ne signifie pas forcément belle lumière. Surtout un ciel bleu sans nuage, sans matière.
Il en est de même de la grisaille, certains gris sont sublimes, “matiérés”, d’autres ciels sont plats et tristes et stoppent toute velléité de faire une belle image.
La plus belle lumière ? Celle qui perce les nuages, la lumière d’après orage.
J’en espérais beaucoup, j’en ai eu très (trop) peu.
Mais j’ai quand même UNE image avec cette lumière-là. Comme je dis toujours il suffit d’une. Vous la découvrirez bientôt.
- Nous avons aussi découvert les joies des mouches que nous n’avions absolument pas connues en août 2009.
Heureusement elles n’étaient pas partout car c’est à vous rendre fou !
Imaginez des nuées denses de mouches, qui ne ressemblent pas à nos mouches françaises “triangulaires” (sourire), elles sont un peu moins larges mais ont bien la même taille.
Des nuées écervelées (elles agissent comme des larves) qui vous foncent dessus en quête d’on ne sait quoi, et viennent mourir dans vos yeux, vos oreilles, vos cheveux… votre bouche car oui, il arrive d’en avaler.
Il fut certains endroits (comme Gjain, un endroit paradisiaque, ou encore Hjálparfoss) où elles m’ont empêché de prendre des photos ! J’ai du battre en retraite, me réfugier dans la voiture.
Ne rigolez pas, vous verrez quand vous y serrez confrontés : )
Cela étant dit, nous n’en avions pas eu en août 2009, et il m’a semblé en voir de moins en moins à mesure que nous avancions, elles sont peut-être plus du mois de juin que juillet-août ?
- Le manque d’eau. L’Islande n’avait pas connu telle sécheresse depuis 150 ans. Les fermiers sont paniqués (nous avons abordé le sujet avec certains d’entre eux).
Du coup certaines chutes (pas toutes étrangement) paraissaient bien maigres, comme Fagrifoss la divine, que je n’ai même pas tenté de prendre en photo tant son filet faisait peine.
Certains glaciers semblaient tristes (noirs) et le Jokulsarlon présentait cette nuit-là 3 malheureux glaçons (Cherchez le glaaaaçoooon…).
Je suis, je dois l’avouer, angoissé de voir ces glaciers islandais réduire sans cesse, et de façon quasi constante.
Si vous faites une comparaison avec des cartes d’il y a 10 ans à peine (ce que j’ai fait en travaillant sur la mienne), vous comprendrez mon inquiétude.
Voila pour les quelques points négatifs. Les point positifs ?
Tout le reste ! L’Islande. Tout simplement. Magique. Toujours.
L’Islande avec cette fois-ci de nombreuses rencontres, souvent inattendues, dont une mémorable sur l’île de Flatey.
Voilà, c’est tout pour ce soir ! Mes yeux se ferment.
À très bientôt pour la suite…
Michael.
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