© 2012 MICHAEL LEVY

Back from Iceland / 2012

 

Quelques mots suite à ce retour d’Islande, en m’excusant pour la lenteur, mais la somme de tra­vail qui m’attend est énorme, entre le traite­ment des pho­tos, le récit, la 2e édi­tion de la Carte et du guide…

 

Quel fut donc notre parcours ?

Prin­ci­pale­ment le sud, pen­dant 3 semaines, et une semaine dans les West­fjords pour finir.

Nous étions plus en mode “repérage” qu’en mode décou­verte. Nous avons fait exacte­ment 4000 km.

J’ai dess­iné tout notre par­cours, mais mon ordi­na­teur a telle­ment chauffé qu’il a planté et tout effacé une fois le tra­vail ter­miné. À refaire… dès que possible.

 

Je me suis dit que j’allais vous présen­ter les quelques points “négat­ifs” du voy­age, peut-être plus riche d’informations pour cer­tain d’entres-vous qui partez qu’un con­cert de louanges :

 

- Le cli­mat fut revêche. Beau­coup de grisaille.

 

 

Nous avons joué de malchance en nous trou­vant sou­vent au mau­vais endroit au mau­vais moment.

Un rapide cal­cul m’a donné env­i­ron 10 jours de beau temps sur 30, c’est peu pour un trip en juin / juillet.

D’ailleurs, la plu­part des gens que nous avons croisés par­laient tous d’un cli­mat fantastique.

Nous sommes restés 2 jours blo­qués à ne rien pou­voir faire pour cause de trombes d’eau. On en a prof­ité pour faire des lessives : )

Mais ami pho­tographe atten­tion : beau temps ne sig­ni­fie pas for­cé­ment belle lumière. Surtout un ciel bleu sans nuage, sans matière.

Il en est de même de la gri­saille, cer­tains gris sont sub­limes, “matiérés”, d’autres ciels sont plats et tristes et stop­pent toute vel­léité de faire une belle image.

La plus belle lumière ? Celle qui perce les nuages, la lumière d’après orage.

J’en espérais beau­coup, j’en ai eu très (trop) peu.

Mais j’ai quand même UNE image avec cette lumière-là. Comme je dis tou­jours il suf­fit d’une. Vous la décou­vrirez bientôt.

 

- Nous avons aussi décou­vert les joies des mouches que nous n’avions absol­u­ment pas con­nues en août 2009.

 

 

Heureuse­ment elles n’étaient pas partout car c’est à vous ren­dre fou !

Imag­inez des nuées denses de mouches, qui ne ressem­blent pas à nos mouches françaises “tri­an­gu­laires” (sourire), elles sont un peu moins larges mais ont bien la même taille.

Des nuées écervelées (elles agis­sent comme des larves) qui vous fon­cent dessus en quête d’on ne sait quoi, et vien­nent mourir dans vos yeux, vos oreilles, vos cheveux… votre bouche car oui, il arrive d’en avaler.

Il fut cer­tains endroits (comme Gjain, un endroit par­a­disi­aque, ou encore Hjál­par­fossoù elles m’ont empêché de pren­dre des pho­tos ! J’ai du bat­tre en retraite, me réfugier dans la voiture.

Ne rigolez pas, vous ver­rez quand vous y ser­rez confrontés : )

Cela étant dit, nous n’en avions pas eu en août 2009, et il m’a sem­blé en voir de moins en moins à mesure que nous avan­cions, elles sont peut-être plus du mois de juin que juillet-août ?

 

- Le manque d’eau. L’Islande n’avait pas connu telle sécher­esse depuis 150 ans. Les fer­miers sont paniqués (nous avons abordé le sujet avec cer­tains d’entre eux).

Du coup cer­taines chutes (pas toutes étrange­ment) parais­saient bien mai­gres, comme Fagri­foss la divine, que je n’ai même pas tenté de pren­dre en photo tant son filet fai­sait peine.

Cer­tains glac­i­ers sem­blaient tristes (noirs) et le Jokul­sar­lon présen­tait cette nuit-là 3 mal­heureux glaçons (Cherchez le glaaaaçoooon…).

 

Je suis, je dois l’avouer, angoissé de voir ces glac­i­ers islandais réduire sans cesse, et de façon quasi constante.

Si vous faites une com­para­i­son avec des cartes d’il y a 10 ans à peine (ce que j’ai fait en tra­vail­lant sur la mienne), vous com­pren­drez mon inquiétude.

 

Voila pour les quelques points négat­ifs. Les point posi­tifs ?

Tout le reste ! L’Islande. Tout sim­ple­ment. Mag­ique. Toujours.

 

 

L’Islande avec cette fois-ci de nom­breuses ren­con­tres, sou­vent inat­ten­dues, dont une mémorable sur l’île de Flatey.

 

Voilà, c’est tout pour ce soir ! Mes yeux se ferment.

À très bien­tôt pour la suite…

Michael.

 

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