© 2012 MICHAEL LEVY

Vintage map : Iceland and Greenland for pilots. NIMA 1983.

 

Je suis depuis tou­jours fasciné par les cartes et les atlas.

Mon grand-père l’avait bien com­pris. J’avais 6 ans quand il m’a offert mon pre­mier globe ter­restre lumineux qui trona des années durant sur ma table de nuit.

Mais ce ne fut rien à coté du cadeau qui changea mon existence.

J’avais 10 ans quand il m’offrit le Grand Atlas de l’Encyclopedia Uni­ver­salis.

Un livre plus grand que moi con­tenant des planches immenses et extrême­ment détail­lée, d’une beauté infinie.

Des cen­taines, des mil­liers d’heures passées à arpen­ter les déserts, à sur­v­oler les vallées.

J’adorais le graphisme, les repères, échelles et couleurs, je me régalais aussi de la sec­onde par­tie : le plan des villes, les richesses naturelle ou encore le décryptage démo­graphique de tous les pays du monde.

Tout cela m’a prob­a­ble­ment mené à créer des cartes aujourd’hui.

 

Pourquoi vous dis-je tout ça ? Car je suis tombé ce week-end sur un stock extra­or­di­naire chez Voyageurs du Monde.

 

 

Des cartes éditées jusqu’en 1996 par le NIMANational Imagery and Map­ping Agency, organ­isme lié au Min­istère de la Défense américain.

Des cartes des­tinées au pilotes (ce qui en fait toute la saveur), on y trouve toutes les alertes de points d’altitude (naturels ou con­stru­its), les espaces aériens et même les plans minia­tures de chaque aéroport.

De vrais bijoux graphiques et typographiques, une source évi­dente d’inspiration.

 

 

Le stock se vide jusqu’à épuise­ment, j’ai acheté (20 €) la dernière de l’Atlantique nord con­tenant ISLANDE et GROENLAND datant de 1983.

Aucune carte des USA n’est disponible : Top Secret ! L’Amérique reste pudique, surtout pen­dant la guerre froide.

 

 

Cer­taines cartes cou­vrant des ter­ri­toires d’Amazonie ont des zones “aveu­gles”, des zones incon­nues sur lesquelles même les améri­cains n’ont aucune infor­ma­tion dans les années 80 / 90.

La carte reste donc vierge de toute infor­ma­tion dans ces zones-là. Magique !

 

Je doute qu’il y ait encore des zones aveu­gles sur terre en 2012, mais qu’importe.

La magie est tou­jours là.

Une carte est une invi­ta­tion au voy­age… immobile.

 

 

 

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