Paris est une ville difficile à photographier. On tombe très facilement dans des poncifs, du vu et du revu… Pire encore : la réalité est souvent plus belle que la photographie que l’on en fait. Alors que faire ?
L’accepter tout simplement. Rester humble et modeste. Se contenter d’une belle image, parfois.
Mes seules photographies de Paris assumées sont celles effectuées au Rolleiflex en 2007. Alors me vient une théorie : Paris serait-elle fâchée avec le numérique ? Exigerait-elle des sels d’argent pour montrer ses jupons ? Paris serait-elle vénale à ce point ?
Ne pouvant m’y résoudre en cette fin de journée, j’étais parti faire un panoramique sur les toits de la belle, mais j’ai quand même pris quelques clichés “solitaires” que voici. Les photos ne sont pas bouleversantes, certes, mais bon, la lumière était flatteuse, les feuilles d’or le lui rendait bien, ça illustrera ce joli mois de mai 2011.
> Je vous conseille d’aller voir ces photographies en grand format.
Cette image serait banale sans le Grand Palais au premier plan, un bâtiment exceptionnel à tout point de vue. Cerise sur le gâteau : on aperçoit à travers la verrière l’œuvre MONUMENTALE d’Anish Kapoor dont je parle dans un précédent post.
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