J’ai eu le plaisir de voir Bertrand Belin jouer en Live dans la petite salle du théatre de Vanves.
Bertrand Belin a de la grâce, et je pèse mes mots. Je trouve incroyable qu’il soit si peu connu. Pour l’instant.
Sur scène il ne se contente pas de ses chansons, j’étais surpris de le voir partir dans des digressions (parlées) entre les morceaux, jouer avec les mots en totale improvisation.
Pourquoi ? parce-que Bertrand Belin est un dandy joueur. Il nous caresse d’un humour très fin — souvent plein d’auto-dérision — pour nous mettre à l’épreuve.
Il nous plonge dans son univers, sans mode d’emploi.
Il s’amuse à dire (avec malice, toujours) qu’on lui reproche de ne faire que des chansons qui parlent de “maison”.
C’est faux bien sur… mais il y a quand même un peu de vrai, tant Bertrand Belin a quelque-chose de terrien, de “rat des champs”, parlant souvent de villages, de montagnes (les Pyrénées !) et passant de longues minutes dans ses clips à caresser des champs de blé (Hypernuit).